Gestion des ressources dans le secteur de défense vers la mutualisation des efforts des pays du g5 sahel

L’état des lieux des lois et règlements qui encadre la gestion des ressources allouées à la sécurité et à la défense, la corruption dans la démocratie, le besoin de transparence, l’évolution des pratiques des forces de défense et de sécurité, le renforcement des contrôles, le rôle des parlements et de la société civile… sont les recommandations de la première conférence régionale sur les meilleures pratiques en matière de gestion des ressources dans le secteur de défense et de la sécurité dans les pays du G5 sahel.

Du 17 au 18 mars 2021, l’Ecole de maintien de la paix de Bamako a abrité la première conférence régionale sur les meilleures pratiques en matière de gestion des ressources dans le secteur de défense et de la sécurité dans les pays du G5 sahel. Elle rentre dans le cadre du projet Gouvernance du secteur de la sécurité au Burkina Faso, au Mali et au Niger financé par le Royaume du Danemark, avec un soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française et mis en œuvre par le DCAF. L’objectif global de la conférence était d’impliquer les parties prenantes clés ainsi que les acteurs régionaux et internationaux dans un cadre de dialogue soutenu et d’un niveau important d’adhésion autour des meilleures pratiques de transparence, de viabilité et de la redevabilité en matière de gestion des ressources dans le secteur de la défense et de la sécurité. Durant deux jours, les participants ont fait l’état des lieux de la gouvernance des ressources du secteur de la sécurité au Sahel, identifié et promu les bonnes pratiques de gestion et de supervision des ressources et élaboré des recommandations visant à améliorer la transparence et la reddition des comptes dans les secteurs de la défense et de la sécurité. Lassana Coulibaly